Chef de Choeur :
Lucie Rueda est une jeune chef de chœur et d’orchestre, d’origine toulousaine. Elle fait ses premiers pas dans la musique à l’âge de cinq ans et découvre la musique classique au sein du Conservatoire de Colomiers.
Quelques années plus tard, elle intègre l’ensemble La Lauzeta, un choeur d’enfants toulousain, sous la direction de François Terrieux.
Elle a l’opportunité de se produire régulièrement en temps que choriste et soliste soprano sur des scènes comme la Halle aux grains accompagnée de l’orchestre du Capitole de Toulouse.
Après l’obtention d’un baccalauréat scientifique, elle décide de poursuivre ses études dans la musique.
Lucie est admise au Conservatoire de Toulouse en 2017 dans la classe de direction de chœur de Rolandas Muleika, et dans la classe de direction d’orchestre de Jean-Guy Olive. Elle y poursuit sa formation théorique en côtoyant les cours de solfège, d’harmonie, d’analyse, d’histoire de l’art, et d’arrangement. Elle en ressort diplômé d’un prix d’analyse et obtient en parallèle une licence de musique et musicologie. Choriste professionnelle de l’ensemble de musique ancienne Antiphona de 2017 à 2022, sous la direction de Rolandas Muleika, elle a à cœur de faire redécouvrir les œuvres de Valette de Montigny.
Soucieuse d’aller plus loin, Lucie crée son chœur de chambre professionnel Ô Les Chœurs.
Elle y aborde un répertoire exigeant, allant de la musique ancienne à la musique contemporaine.
De plus, elle est choisie pour prendre la direction du chœur de femmes dans l’association
Sinfonia Garonna. Elle multiplie ses expériences de chef de choeur en signant un contrat avec l’association des Concerts de Poche et avec le Chœur du Bout du Monde dans la région toulousaine.
Lucie poursuit actuellement ses études dans la classe de Marc Korovitch au sein du Conservatoire de Paris, en cycle CPES et poursuit son cursus universitaire en master de recherche au sein de l’université Paris-Sorbonne.
Accompagnatrice :
Aya Okuyama, née au Japon en 1973, commence le piano à l’âge de trois ans et demi à Tokyo avant de poursuivre ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Brigitte Engerer, Michel Béroff et Pierre-Laurent Aimard pour la musique de chambre.
En 1999, elle est titulaire du Diplôme de Formation Supérieure de Piano et de Musique de Chambre au CNSM de Paris, puis du Diplôme Supérieur de Piano-Forte au Conservatoire supérieur de Paris – CNR dans la classe de Patrick Cohen en 2002.
Régulièrement invitée à donner des récitals et des concerts de musique de chambre, Aya Okuyama parcourt Europe et se rend souvent au Japon : Philharmonie de Paris, La Salle Cortot, l’Archipel, Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, Opéra de Saint-Etienne, Château d’Assas, Nohant, Château de Champs-sur-Marne, Festival d’été de Gargilesse, Festival « Un piano sous les arbres » à Lunel-Viel, « Festival de Japon-Allemagne » à Hilden, Casa degli Italiani à Barcelone, « Piano Fest’ » à Ostende, «Concert du 250e anniversaire de W. A. Mozart » à Milan, Conservatorio Statale di Musica « Giuseppe Verdi » à Turin, Minato Mirai Hall à Yokohama, Art Center of Tokyo etc…
Au travers de récitals, Aya aborde le langage musical de la première moitié du 19ème siècle, sur des pianos historiques fidèlement restaurés. Pleyel, Erard, Walter, Graf, Bertsch, Rosenberger, Streicher, Boisselot… C’est ainsi qu’en juin 2007, elle donne un récital pour le 75ème anniversaire de l’ouverture du Museo Chopin Celda 4 par Edouard Ganche à Majorque sur un pianino Pleyel identique à celui que Chopin utilisa en 1838… et sur lequel il acheva la composition de ses 24 préludes.
Elle participe à la première mondiale d’enregistrement sur instruments anciens d’oeuvres de J. N. Hummel avec les membres de Solamente Naturali. Ce disque est paru chez Brilliant Classics. Elle est également sollicitée au côté des Gâs du Berry à Nohant, pour un CD consacré à la musique berrichonne «Désaccoté». Lors du bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin, en 2010, Aya a joué sur les pianos Pleyel originaux ; Château de Chantilly, Museo Chopin Valldemossa à Majorque, Musée Bertrand de Châteauroux, Festival de Nohant, Festival Chopin-Schumann à Paris l’Archipel, Festival Chopin à Bratislava, à Budapest et à Poznan… Toujours sur des instruments historiques, elle est invitée à se produire aux côtés de solistes prestigieux et d’ensembles de musique de chambre. Ainsi a-t-elle eu le plaisir de jouer en compagnie de Milos Valent, Julien Chauvin, Fabien Roussel, Sharman Plesner, Catherine Michel, Jérôme Hantai, Cyrille Dubois, les solistes de Solamente Naturali, du Concert de la Loge et plus récemment Christophe Coin.
En avril 2014, elle a enregistré chez NoMadMusic Paroles à l’absent, réunissant les pièces pour piano solo de Lili Boulanger sur un piano Erard de 1897 ainsi qu’en compagnie du Choeur Luce Del Canto des pièces pour voix de femmes et quatuor à cordes, qui rendent hommage à la création musicale française du début du vingtième siècle. Elle a travaillé à l’enregistrement d’oeuvres de F. Chopin, sur un pianino Pleyel de 1838, identique à celui de Majorque… Les 24 préludes forment le coeur de cette expérience inédite (Un hiver à Majorque chez NoMadMusic, sortie le 16 septembre 2014).
De nouveaux projets ouvrent des horizons pluriels, la musique française : un hommage particulier au courant impressionniste et surréaliste pour retranscrire ces atmosphères à travers Satie, Ravel, Debussy… Elle se produit dans deux cycles de piano solo au Musée de l’Orangerie. Un premier concert en septembre 2016 sur un programme de musique française, sera suivi d’un second récital solo en juin 2017 autour de l’exposition Tokyo-Paris (collection Ishibashi).